HISTOIRE

Napoléon 3, dit le petit par Hugo, et l'impératrice Eugénie

 

 

 

 

 

NENA  LEFKO

Sepse dhom e harreses eshte boshe Nuk do ta lere assnjehere te hyre Kujtimi Mbi jeten tone di te sryshe Per gjithmone, nene e mire, ne zemer do te jetosh !

NENA DESPINA

Pse na ke lene vetem, Nene e dashur, Ne shtetein qe quhet  "Jete" ? Duke hikur Per gjithmone ne nje shtet te panjohur Nuk ke humbur vetem jeten tende Por edhe nje cope e madhe te jetes time !

MAMIE LEFKO

Puisque la chambre de l'oubli est vide  Je ne laisserai jamais y entrer le Souvenir! Sur notre Vie, tu souffleraspour toujours, Grand mère adorée, dans nos ceurs tu vivras !

MAMIE DESPINA

Pourquoi nous a tu laissés seuls , Grand mère  Bien aimée,dans ce pays qu'on nnomme Vie ? En partant, pour toujours ver un pays inconnu, Tu n'as pas seulement perdu ta Vie Mais aussi pris une part vaste de la mienne !

FUGUE RIMBAUD

Le cherubin courant dans la pluie chaude Pieds nus, sandales délaissées,lambaux detrempés, Bras libres crevant le contour Des gestes écrits par l main de l'habitude Rencontrer l'amour dans la pensée d'une fleur qui veut pe^cher avec son noble parfum aux mille nuances La narine du rêveur brisant la coquille Et caché sous les oranges, Mon coeur dégonflé, mon coeur d'éponge. Sur le ruban de feu découpé dans la vaste etoffe D'un océan bruléSur les vagues figées qu'épousent les caprices d'un drap lumineux Sur le rocher noir enflé d'une chair d'indifférence Où viennent s'enchevêtrer les cheveux d'écume, Là, frappé délicieusemnt par un bonheur diapré, Statue supportée par le mimétisme de l'humeur Dans la forme et la couleur, Le petit voyou s'écrie...La mer calme, couronnée d'une pellicule d'or Touillée par le vent, Coiffée d'écorces de soleil mourant, L'empire du mouvement Cueille mon élan dans ses bras nuageux. ( 4 avril 2002)

SAGESSE

Soupir voguant sur les nappes de la mémoire Floraisons d'aurores aux parfums de lumière Pousses de temps sec sur la terre usée du présent Diamant empourpré du grand jet d'eau mourant d'aise Des arbres soulevant leurs ailes amples où chaque plume est un oiseau qui s'envole et quitte sa branche, Des fleurs chutant des branches, de bruns oiseaux en foule. est ce le monde de bulles de cristl bleu  qui pleut surun desert de plumes casssantes. Les ecroulements surgissent  à l'orée 'un amas  d'hoorizons venteux. des singes vêtus de velours blanc. des sources aveugles oùù les nuages vont boire. Les petites maisons brunes se recroquevillèrent qouq leur toit de bronze flétri. je ne suis plus un corps . je siuis un fantome. Quele desordre sacréé d'arbres volants m'environne. Ma paume tire sur len néant.

 

ROMAN

Un jeune homme sans amis ni compagne  décide d'atttirer de belles et jeunes mendiantes, qui sont assez rares, dans son appartement. Il veut leur proposer de loger dans une chambre de bonne qu'il leur paierait le temps qu'elles emploieront à chercher un travail. Les premières jeunes femmes qu'il réussit à exclure de la misère le remercient énormément mais ne tombent pas dans cet état de ferveur amoureuse que son égo espérait tant , jusqu'au jour où l'une d'entre elles tombe follement amoureuse de son sauveur. Ce dernier est ravi et rayonne de l'étrange amour d'être aimé. Peu à peu, il oublie la satisfaction méprisable  de son orgueil pour répondre franchement à la passion de l'ancienne misérable.

LA  ZONE

Chaque pas dans la Zone accompagne la naissance d'un nouveau paysage et la mort du précédent : c'et une allégorie du temps qui passe, une caricature de  l'enchaînement des faits condamnés au provisoire. Si les décors de la Zone existent, c'est parce que ceux qui la traversent les perçoivent. Le compagnon du  mystagogue, qui traîne  pour essayer de retrouver le sac qu'il a perdu, est le symbole de l'être humain incapable de revenir en arrière dans le temps puisque ce qu'il a vécu est devenu souvenir vaporeux. Dans la vie de tous les jours,  il existe une rupture ontologique entre l'instant où l'on égare notre parapluie dans un autobus et l'instant où on le retrouve dans un dépôt d'objets trouvés. Pourtant, ces deux instants entretiennent un lien inéluctable à travers lequel se dessine le mécanisme spatio-temporel de la transformation et de la conservation de l'être. Cette contradiction disparaît dans la Zone pour extraire la quintessence de l'illusion du Temps : le transitoire est la parure de néant de l'éternel. 

Dans la Réalité, le parapluie égaré est un être différent du parapluie retrouvé mais les deux coexistent et sont composés des mêmes atomes reproduits à l'identique. Dans la Zone, dans la Conscience, zone de déformation de la Réalité, le parapluie égaré qui n'existe plus n'est qu'un fantôme de la mémoire  face au parapluie retrouvé qui existe, concret et palpable, dans le présent. L'homme qui perd son sac ne le retrouve plus car la transubstantiation de deux endroits distincts de l'espace-temps s'efface, comme si une partie de l'éternel devenait un morceau de passé, comme si cette perte de sac s'affublait d'inexistence et se délestait de sa propre définition d'élément intégré à une masse intemporelle et quadridimensionnelle d'espaces mélangés. Cependant , cette homme finit par retrouver son bien et ce fait apparaît dans la Zone comme la réalisation de l'impossible, un bouleversement des lois de la Réalité indivisible. En effet, la Zone est le lieu de la Magie par excellence, c'est-à-dire de la Conscience humaine, vérité purement imaginaire bien qu'elle s'inspire de la vérité physique : la Zone est non seulement  enfantée  par le monde dans lequel le compagnnon du mystagogue vit, ou plutôt quil constiiue, mais également et surtout issue des forces spirituelles et involontaires de l'Homme,  inconsciemment apte à oublier l'indivisibilité du Réel qu'on nomme Temps.

Le souvenir et  la prévision, l'instant présent et le sentiment d'exister ne sont que les lunettes permettant de lire et d'appréhender imparfaitement la Réalité physique dans toutes ses dimensions spatiales et temporelles (ou pseudo-temporelles) : droite, gauche, haut, bas, "passé,"futur". Ce qu'on appelle le "présent" , au même titre que l'oeil de l'observateur qui se croit dans un "ici" utopique, ne peut être considéré qu'en tant que limite faite de rien entre ce qui a existé et ce qui existera, ou plutôt entre ce qui existe et ce qui existe, exactement comme l'"ici" est une limite insaisissable entre l'espace et l'espace.

 

 

 

 

 

 

le mendiant d'amour ::: ce diable clement gisant sur le grand troottorassemble au creux de son chapeau de chance

les pieces demalheur en respectant le devoisde survivre tel un soldat dans les rues de france.

dechet de l'existence, vestige de faiblesse, invisible ddetaild 'un tableau de peinture

où dieu a pris soin de composser la detresse de ces humbles incapables d aprrecier l'enflure.

supreme nostalgie pour la feliité blanchqui hante les couloirs de la raison fellé

sous les cloches de novemre  et l etre s epanche une aveuglnte colombe door mll refoulée...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Trimcev Orion

220, avenue Barthélémy Buyer, bâtiment A,
69009, LYON
0621095009 otrimcev@gmail.com LE CLOWN TRISTE

Dans le bois tricolore de l'automne mûri
Un homme erre, seul, et hume l'air du soir.
Il rit, courbé, et se remémore , heureux,
Sa journée de travail bouclée et biscornue ,
Car, pour vivre, le jour, il et clown de rue.

- "Saltimbanque, intercepte les sous des badauds
Et ton compte en banque est content d'être rempli
Grâce à tes grimaces grimées, creusées
Comme des ornières dans ta joue blanche et bleue"

Mr.Bertrand (c'est le nom du noble mendiant :
Un nom bien banal pour un clown aussi fou)
Mr. Bertrand n'est pas très normal dans sa tête de rat :
L'autre jour, il sautait par dessus un ruisseau
Qui coulait uniquement dans son esprit en feu.
Hier matin, il prit ses jambes à son cou
Pour fuir un danger terrible qui n'existait pas.

Pourtant, il porte un pardessus sérieux,
Un chapeau de bandit dix-neuvième siècle
Et des souliers de roc noir, verni, taillé au silex.

Se amis le voyant harnaché comme un cuistre,
Ses rares amis le croient député libéral,
Sa femme, ses enfants le disent ministre
Et ses parents le pensent professeur de lettres
Assis sur une chaire d'agrégé, en velours,
Enduisant à cor et à cri aux élèves de se taire.

Mais il n'en est rien car cet air de dignitaire,
De faux shah, de roi Lear, de Samson,
Il l'a inventé, il l'a fabriqué, il l'a échafaudé
Avec les bras robustes de sa volonté musclée,
Avec son salaire d'Alpha pris par terre,
Au fond du haut-de-forme renversé sur l'asphalte.

Ayant une inclination infinie pour les magnats,
Mr. Bertrand dresse son dos et se prend pour un dieu roi
Qui n'a qu'un peuple imaginaire tombé à genoux,
Ou, les mains dans les poches, il fume sa pipe
Et lui court après comme pour l'attraper
En écartant jusqu'au bout le compas de ses pas.

Il le sait, résigné, qu'il n'atteindra guère
La Gloire qu'il subtilise dans une incessante guerre
Contre les insectes envahissants de la Misère.
Cependant, il a tout, une famille, une villa
Et rien à envier aux postes les plus beaux
Car le Talent du génie, comme ces paysages superbes
Qui ignorent le pays pauvre les abritant,
Ne regarde pas l'endroit où il atterrit
Et rendrait riche même les gnomes monstrueux
Sans pour autant effacer la détresse sur leurs yeux.

Un clown joyeux , le jour, et triste, la nuit :
Voilà ce que Mr. Bertrand a réussi !
Du haut de ses quarante ans qui ne lui vont pas,
Au soleil, il joue de la guitare dans un parc,
Entouré d'ifs curieux et de demoiselles charmées,
Ou enchaîne, enjoué, dans la rue achalandée,
Ses numéros de cirque qui font mouvoir la foule
De gens fusionnant comme un blob intelligent.

Le soir venu, sous la lune et les étoiles en chœur,
Il pleure, et ses larmes, ces cantiques du cœur,
Détruisent la peinture de sa peau colorée.

Il pleure dans son coude, parlant à la cantonade :
C'est un navire immobile, prisonnier de la rade,
Qui voudrait s'affranchir, dériver vers le large…
C'est un artiste damné, maudit, solitaire,
Piteusement accroché à la marge du Bonheur !

Alors, une nuit, il quitta doucement son lit
Puis alla lentement s'accouder à la fenêtre
Que baignait la noirceur d'une lumière bleutée.
Séléné était belle et traversait le ciel
Noir parsemé de milliers d'étincelles…
Là haut où eussent fleuri en lys épanouis
Les illustres astres d'une Renommée flétrie
Le clown triste jeta un dernier regard
Avant de s'éloigner sans s'être revêtu,
En enjambant la baie, s'appuyant au trumeau,
Vers l'horizon feuillu d'obscurité touffue…

Dans le bois monotone de l'hiver alourdi,
Un homme errait, seul, et humait l'air du soir,
Il sanglotait, courbé, et se rappelait, déprimé,
Toute sa vie passée à n'être qu'un artiste
Sans valeur, sans succès, sans reconnaissance;

Il grimpa un arbre et, sous une branche qui danse,
L'on voit encore son corps que le vent froid balance.

- Saltimbanque, intercepte l'obole des ombres
Et ton chapeau de mort est content d'être rempli
Grâce à tes grimaces figées, creusées
Comme des ornières dans ta joue hâve et dure !